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Echanges
lycées collèges 40 ans
Un chasseur
français rencontre des chasseurs allemands
Rencontres
2010 : vacances familiales et bürgerbus
Rencontre des
jeunes des écoles primaires en 2010
Il y a 20 ans,
la chute du mur de Berlin
La chute du mur : témoignage de Petra
Rosenberg
La langue
allemande séduit à nouveau les jeunes Français
Une recette :
Le Donauwellen (vagues du Danube)
Chers amis du
jumelage,
La fin de l’année 2009 approche et depuis notre
dernier bulletin les rencontres entre nos deux villes se sont
poursuivies : échanges des collèges et lycées, vacances familiales, 40ème
anniversaire des rencontres du lycée et exposition sur les échanges de jeunes,
rencontre des comités et en décembre reprise de la vente des crêpes et des
marrons ; cela constate que les relations entre Rambouillet et Kirchheim
sont toujours aussi intenses.
Vous découvrirez dans ce bulletin les articles
retraçant tous ces moments de découverte pour certains nouveaux participants
mais aussi la confirmation des amitiés qui se sont nouées depuis plusieurs
années pour d’autres.
Cependant nous sommes toujours attentifs à la
participation des jeunes pour ces rencontres entre citoyens des veilles
jumelles car ce sont eux qui sont l’avenir pour que ces échanges perdurent dans
le temps mais aussi tout simplement l’avenir de l’Europe.
Dans les temps difficiles que nous traversons, il
est souhaitable que les relations entre les citoyens de villes européennes se
multiplient afin que nous puissions échanger en toute harmonie, et le Bürgerbus
est le reflet de ces échanges que nous souhaitons continuer pour les habitants
de Rambouillet et Kirchheim, dès à présent pensez à celui qui aura lieu en 2010
vers Kirchheim.
L’année 2009 se termine et je voudrais, au nom des
membres du Comité, vous souhaiter une bonne fin d’année et vous adresser mes
meilleurs souhaits pour 2010 dans l’attente de vous retrouver pour les
prochaines rencontres.
A bientôt.
Le président
Michel GRALL
Echanges lycées collèges 40 ans
40 ANS DEJA
Eh oui en cette année 2009, déjà 40 ans d’échanges
scolaires entre le lycée Bascan et le Ludwig-Uhland-Gymnasium de
Kirchheim ! Et nous avons fêté cela en juin à Kirchheim, en attendant de
le faire en septembre à Rambouillet[1].
Qui, nous ? 26 élèves du lycée Bascan, tous germanistes
de nos classes de secondes et 2 professeurs accompagnateurs, Mme Laisné et Mme
Le Roy.
Quand ? Pour nos élèves français il y a
d’abord eu un intermède de 3 jours à Nuremberg, en auberge de jeunesse, pour
clôturer le programme de seconde en faisant une plongée dans cette ville qui
présente encore de nombreux témoignages du Moyen-âge et de son rayonnement culturel, comme par exemple la maison de
Dürer, le château impérial. L’exposition « Fascination et Terreur »
nous a rappelé le rôle tragique que cette ville a également joué dans
l’histoire récente de l’Europe. Mais cette ville est aussi la capitale du jouet
et le musée du jouet en témoigne.
Après ces 3
journées bien remplies, nous voilà à Kirchheim où nous sommes reçus par nos
correspondants et où un programme intense nous attend. En effet, non seulement
nos familles se mettent en quatre pour nous faire savourer leurs sens de
l’accueil, mais Mme Matt-Heidecker, maire de Kirchheim, nous reçoit à la mairie
et le lycée (le LUG[2] ! comme on dit à Kirchheim) nous a concocté
un programme de visites intéressantes : Ulm et sa cathédrale, Stuttgart
son formidable musée Mercedes et son musée de peintures et la romantique
Heidelberg.
Il y a eu aussi des cours et des moments
d’échanges intenses et drôles entre les élèves français et allemands, comme
l’organisation de jeux et d’activités sportives en commun. Nous avons même pu
rencontrer un député allemand, M. Michel Hennrich et lui poser toutes sortes de
questions.
Et la fête des
40 ans ?
Elle a eu lieu le samedi 20 juin, au LUG, avec les
26 correspondants allemands et leurs parents, les professeurs de français
actuels et anciens, dont Mme Hahn, M. Riefort président du comité de jumelage
de Kirchheim les proviseurs des 2 lycées : M. Jetter et M. Torrés et Mme
Matt-Heidecker. Bien entendu, de
nombreux discours furent prononcés, par M. Jetter , M. Torrés, Mme
Matt-Heidecker et par 2 élèves allemandes qui témoignèrent aussi de leur
expérience. Tout cela fut ponctué par de la musique et même un rap en français
chanté par de jeunes allemands apprenant le français !
Après la signature d’une charte scellant nos 40
ans d’amitié mais promettant aussi la poursuite de ces échanges, un cèdre du
Liban (symbole du lycée Bascan) fut planté dans le LUG, non seulement par les 2
proviseurs mais aussi par les élèves qui sont au cœur de ces échanges, et les
professeurs. Après tant d’émotions, et de travail, nous nous sommes retrouvés
autour des nombreux gâteaux préparés par les parents allemands.
Ce fut vraiment
une belle journée qui restera marquée dans la mémoire, et le cœur aussi, n’en
doutons pas, de tous les participants !
Chantal LAISNE, professeur organisateur de
l’échange 2009
(Extrait des
Nouvelles de Rambouillet du 23 septembre 2009)
EUROPE Entre les lycéens de
Rambouillet et de Kirchheim, l’amitié règne 40 ans d'échanges de
jeunes |
La
convention de jumelage entre le Ludwig Uhland Gymnasium de Kirch-heim-unter-Teck
et le lycée Louis Bascan de Rambouillet a été signée le 21 juin 1969. Mais les anciens
se souviennent que les
premiers échanges avaient eu lieu dès 1966. «En quarante ans,
ce sont près de 10.000 jeunes scolaires des dsux villes qui ont fait des échanges.
Et si l'on y ajoute les adultes avec les jumelages et les associations, on 5 rive à 40.000
personnes»,
soulignait vendredi soir Pascale Godenir, professeur d'allemand au
lycée Bascan
et conceptrice d'une passionnante exposition présentée à la
médiathèque Florian. Une présentation qui rappelle jusqu'au 30 septembre, par des
photos et des articles, les nombreuses rencontres qui ont eu lieu en 40 ans. En plus
des échanges entre les lycées, il y a eu aussi les appariements sportifs (hand,
tennis de table, gymanstique, cheval même), les échanges de
théâtre, musique, danse et chorales, des CCJ, des MJC avec le rock.
Vendredi soir,
devant la médiathèque Florian, les jeunes lycéens de Rambouillet et de Rambouillet et de Kirchheim réunis autour de Janine
Christienne et Michel Grall
|
midis libres. Nous avons beaucoup progressé en
allemand.» Des jeunes de Kirchheim, qui sont accueillis
actuellement à Bascan, sont aussi ravis. On mange vraiment bien en France et le
pays est très beau.» Michel Grall, président du jumelage, les
élus Janine Christienne et Didier Fischer ont souligné l'importance de cette amitié. B.
Delattre Des jeunes Rambolitains ont pu faire des voyages à
Trêves (en 2007 et 2008), Munich (2008) et Berlin (2009). Pauline,
Vanessa, Lily et Silvia, qui sont en 1ère au lycée Bascan, témoignent : « Nous
sommes allées deux fois en Allemagne en juin 2008 et juin 2009 et nous
avons été superbement accueillies. Le petit-déjeuner du matin est super
et il y a des après- Pauline, Vanessa, Lily, et Silvia sont ravies de leurs
séjours à Kirchheim. Pascale
Godenir, conceptrice de l'exposition. |
Les échanges ont eu lieu dans toutes sortes d’ activités et disciplines
«Cela a mal débuté en septembre 1968»
Marie-Josée Comby est une grande pionnière
des échanges entre les jeunes des deux lycées. Elle témoigne : «Cela avait
mal débuté en septembre 1968. Nous sortions de la période de mai 1968 et il y
avait quelques problèmes d'organisation. Les responsables du lycée de
Kirchheim n'étaient pas très contents mais tout s'est arrangé par la suite.
Et il y a eu de solides échanges en 1969 et 1970.» Elle se souvient aussi
que la période la plus intense s'est déroulée dans les années 70 et 80. Il y
avait toutes sortes |
Discours de Michel Grall
Madame Christienne, Conseiller déléguée aux
jumelages, Mesdames et Messieurs,
Au nom du
comité de jumelage Rambouillet-Kirchheim, j’ai le plaisir de vous souhaiter la
bienvenue à cette exposition qui retrace les 40 années d’échanges de jeunes de
nos deux cités.
Vous avez pu
déjà voir les photos d’archives qui ont été collationnées pour tracer notre
cheminement au fil des années et les différents articles qui rappellent à
nombre d’entre vous les échanges passés et des souvenirs agréables.
J’ai le plaisir
de voir, dans notre assistance des personnes qui ont participé aux
différents déplacements à Kirchheim ou aux réceptions à Rambouillet.
Je citerai
Mesdames Comby, Fauchet, Ingelet, M. Pennetier et ceux qui n’ont pas pu
nous rejoindre, Messieurs Chifflet, Schmidinger et deux qui nous ont
quitté Messieurs Koch et Vuarnesson.
Je jumelage
depuis sa création en 1967 n’a cessé de permettre aux jeunes des deux villes de
se rencontrer par des échanges qui perdurent avec le temps.
Ce sont les
sportifs de Rambouillet et les lycées qui ont ouvert ces relations qui
maintenant comptent leurs 40 ans de rencontres tant sportives
qu’intellectuelles et sont chaque année un élément de rapprochement entre
Rambouillet et Kirchheim.
Depuis bien
d’autres se sont ajoutés à ces premières relations :
|
Le jumelage est
bien vivant par ces échanges et il nous faut remercier tous les acteurs et les
encadrants pour leur disponibilité à la réussite de ces rencontres.
Avant de clore
mes propos, je voudrais remercier particulièrement Madame Godenir qui a réalisé
cette exposition et accompli un important travail de recherche dans nos
archives pour vous présenter un éventail de nos activités envers les jeunes,
merci également à Madame Bernard, directrice de la bibliothèque qui a
mis ses locaux à notre disposition pour vous présenter les documents exposés et
aux services de la ville qui nous ont apporté une aide importante.
Je ne saurais
terminer sans remercier également les familles qui hébergent nos amis de
Kirchheim lors de leurs visites à Rambouillet.
Mesdames,
Messieurs, je vous remercie.
Les cours d’allemand
Comme chaque année, dans le cadre du jumelage, les cours de langue allemand ont repris depuis Octobre dernier. Ces derniers se déroulent tous les jeudis (hors vacances scolaires) à l’Ecole FOCH à Rambouillet.
Deux cours d’une heure sont donnés par notre très sympathique professeur Ruth Vartanian (membre elle aussi du Comité de jumelage), à savoir :
de 18h à 19h cours 1er niveau : 10 élèves assidus (dont je fais partie) se retrouvent alors, beaucoup de travail collectif nous attend, avec comme support des livres d’exercices. Des devoirs nous sont donnés à la fin de chaque cours et corrigés au prochain, très souvent en début de cours.
Excellente ambiance, beaucoup d’échanges et de questions posées à Ruth qui, toujours avec le sourire, nous répond. Souvent nous relevons la tête, il est déjà 19h, nous n’avons pas vu le temps passer et il faut laisser la place à l’autre groupe 2 éme niveau.
de 19h à 20h cours 2ème niveau : à ce jour il y a 3 élèves aussi très motivés.
Ces cours sont très agréables et formateurs (nous acceptons les débutants – une cette année), dans une ambiance très sympathique et détendue. Ils nous permettent ainsi de perfectionner et d’améliorer nos connaissances de la langue allemande. Il faut savoir aussi que n’oublions pas, en complément et pendant ces cours de poser beaucoup de questions sur la vie des allemands, leurs pratiques, leur façon de vivre etc. Nous voulons beaucoup savoir, sur nos voisins.
A cet effet par exemple, les fêtes de fin d’année approchant nous allons, comme les allemands ont coutume, préparer notre couronne ornée de 4 bougies que l’on doit allumer l’une après l’autre, chaque semaine.
Nous marquerons notre dernier cours de décembre, par une petite fête entre nous, en trinquant et en dégustant quelques spécialités allemandes dont notamment quelques gâteaux. Merci encore à Ruth pour son bon travail, dans la joie de tous ces participants.
JP PAVUÉ
Rencontre des comités de jumelage à Kirchheim
Les deux comités de jumelage
Kirchheim et Rambouillet se sont réunis le samedi 10 octobre 2009 à
Kirchheim : 28 représentants étaient présents :
·
19 pour
Kirchheim
·
9 pour
Rambouillet
dont les représentants des maires de nos deux villes
respectives :
o
pour Kirchheim : Monsieur WEIGEL représentant de
Madame Angelika MATT- HEIDECKER.
o
pour
Rambouillet : Madame Janine CHRISTIENNE, conseiller délégué aux jumelages
et à la solidarité internationale.
L’accueil chaleureux était sous
le signe de l’automne, la décoration de la salle avec les feuilles mortes et les châtaignes a été très appréciée. Merci
aux créateurs.
Chaque représentant a présenté le programme 2010. Ce sera une année
chargée en échanges et activités comme vous pourrez le découvrir
ci-dessous :
JANVIER |
23 |
Assemblée
générale à 17 heures – salle ST HUBERT-Rambouillet |
MARS |
4 au 12 |
Echanges des collèges de
Kirchheim à Rambouillet |
|
20 ou 30 |
Echanges des collèges
Rambouillet à Kirchheim |
AVRIL |
17 au 23 |
Echanges des jeunes en
primaire de Rambouillet à Kirchheim |
|
12 au 16 |
Echanges d’une classe primaire
de la Louvière à Kirchheim |
MAI |
13 au 16 |
Voyage du Bürgerbus à
Kirchheim |
|
13 au 16 |
Echange des sapeurs pompiers
de Rambouillet à Kirchheim |
|
13 au 16 |
Echange des sportifs du tennis
de table à KIrchheim pour l’ascension |
|
13 au 16 |
Cyclotourisme de Rambouillet à
Kirchheim |
|
??? |
Echanges MJC groupes Rock |
JUIN |
13 au 25 |
Echanges lycée à Rambouillet |
AOUT |
31.07/7.08 |
Vacances familiales
franco-allemandes à Stereven en Bretagne sur côté de granit rose |
SEPTEMBRE |
??? |
Echanges lycée à Rambouillet |
OCTOBRE |
8 au 10 |
Echange du groupe vocal
Diapason à Kirchheim |
|
15 au 17 |
Réunion des comités de
jumelage à Rambouillet |
DECEMBRE |
3.12 au 2.01 |
Chalet crêpes/marrons Place
Félix Faure pendant les animations des fêtes de fin d’année |
Trois nouveaux échanges sont en
cours. Sont concernés : les conservatoires de musique et de danse
classique, les bibliothèques et les groupes « Square Danse ».
Liliane PARIS
Un chasseur français rencontre des chasseurs allemands
Ils parlent le même langage, se partagent la même passion : « la chasse ».
Etant chasseur ( Jäger) depuis de nombreuses années en France et notamment en région Lorraine, je connais de réputation une des passions de nos voisins allemands, la chasse. C’est dans plusieurs régions allemandes dont la Bavière que j’ai pu aussi voir, entendre et constater cet engouement.
Dans le cadre de notre jumelage, préparant notre visite en Octobre dernier à KIRCHHEIM, j’ai pensé qu’il serait sympathique de rencontrer quelques chasseurs sur place afin de nous faire connaître. Madame Ursula RAVEN a su tout de suite m’organiser un rendez-vous sur place et je tiens, dès ces premiers mots, à la remercier.
Le dimanche matin de notre séjour, vers 9h Monsieur BERND BUDDE responsable des chasseurs de la région est venu me chercher à KIRCHHEIM avec sa voiture.
Malgré quelques problèmes de langue, nous nous sommes tout de suite compris et ce dernier m’a amené au domicile de son gendre Monsieur CHRISTOPH SCHÜLE domicilié à quelques kilomètres de KIRCHHEIM. Ce dernier, chasseur lui même habite en pleine campagne et sa propriété est située en bordure de forêt. Il est notamment propriétaire aux alentours, d’un territoire personnel de chasse de près de 1100ha.
Nous nous sommes alors un peu mieux compris, ce dernier ayant par ses études, quelques connaissances de langue française ainsi que par la présence de
Madame Barbara SCHÜLE, parlant très bien le français.
J’y ai trouvé un excellent accueil, leur expliquant ma venue dans le cadre du jumelage. Je leur ai évoqué notamment que chasseur moi même, notre région de RAMBOUILLET était très marquée par la chasse, que notre Maire Gérard LARCHER était aussi un passionné et chasseur lui même, et que tous les ans, dans notre ville se déroulait une de plus grandes fêtes européennes de la chasse, fête de la « chasse au Grand Gibier ».
Je leur évoquais alors, qu’il serait judicieux d’élargir nos relations jumelage par le cadre de la chasse. Je leur ai conseillé, s’ils le souhaitaient de venir, toujours dans les relations du jumelage, à cette grande fête, rappelant qu’en 2009 près de 42000 visiteurs étaient venus sur 4 jours, dont beaucoup d’allemands.
Ursula RAVEN m’avait trouvé les bons interlocuteurs, j’avais devant moi des passionnés et très connaisseurs. Mais je n’avais pas tout vu. Par un beau soleil, chaussé d’une paire de bottes, ces derniers m’ont alors emmené visiter leurs territoires en campagne et forêt.
J’ai pu y découvrir des installations exceptionnelles pour la chasse au grand gibier, d’autres moyens et contenus pour nourrir les animaux par rapport à nos habitudes, françaises, des équipements permettant de suivre leur déplacements notamment la nuit etc. Cela a été passionnant, très riche de conseils et tout avait été fait pour bien m’accueillir, me mettre à l’aise et me faire partager notre passion commune : nous parlions le même langage.
De retour chez Christoph, j’ai pu aussi découvrir, situées près de sa maison, toutes les installations en adéquation avec la chasse, chambre froide, salle de coupe, salle où les chasseurs déjeunent etc. Pour combler ma visite, Christoh m’a alors montré dans plusieurs salles l’ensemble de ses trophées, un vrai musé.
J’ai pu alors constater, par la diversité des trophées, que ce dernier ne chassait pas seulement en Allemagne, mais aussi en Afrique et dans d’autres pays.
Tout cela confirmait que j’étais chez de grands et vrais chasseurs, respectueux des règles de tout ce qui concerne la chasse. Midi arrivant, remettant ma carte personnelle, j’ai du penser au retour à KIRCHHEIM et quitter trop rapidement nos interlocuteurs, tant les sujets de notre rencontre ont été passionnants.
Pour conclure cette merveilleuse matinée, sur le chemin du retour, Herr Bernd BUDDE m’a fait découvrir quelques les territoires de chasse aux alentours de KIRCHHEIM.
Que de bons moments passés, tout a été fait avec beaucoup de sympathie, le souhait de bien faire, cela reste un excellent souvenir.
Souhaitons que cette première rencontre, chasseurs français et allemands, s ‘élargisse et je n’en doute pas, au travers de nos passions communes qui sont la chasse et l’amitié franco- allemande par le biais des comités de jumelage RAMBOUILLET KIRCHHEIM.
Merci à tous ceux qui ont pu organiser ce grand rendez-vous.
JP PAVUÉ
Les sports
Tous les clubs, en cette fin d’année, sont à
mi-parcours de leur saison 2009-2010. C’est un état de fait qui se produit
chaque année, et il faut attendre les prochains résultats des matches à
disputer pour savoir qui se maintiendra, peut-être redescendra en division
inférieure ou montera. C’est presque toujours le même renouvellement mais
chaque année, ce ne sont pas les mêmes acteurs. A Rambouillet comme à
Kirchheim-Teck, ce moment d’attente de la mi-saison est bien semblable et il en
est de même à tous les niveaux, en haut comme en bas et partout.
A Rambouillet, en cette fin d’année 2009, deux
clubs ont pris une bonne option pour la fin de la saison 200962010. Il s’agit
du club Taekwondo Rambouillet qui s’est qualifié au championnat départemental à
Guyancourt pour le championnat régional du 22 novembre prochain. Le championnat
régional est qualificatif pour le championnat de France les 19 et 20 décembre à
Orléans.
Le club de tennis de table a fait aussi un très
bon début de saison en nationale-1. C’est difficile de faire mieux.
Entre les clubs de Rambouillet et de Kirchheim
unterTeck, il y a peu de manifestations, mais pour la saison prochaine, des
contacts sont pris entre les clubs de basket et de tennis de table. Nous
souhaitons vivement que cela se concrétise et que beaucoup de difficultés
trouvent leur solution.
Maurice REGIMBART
Rencontres 2010 : vacances familiales et bürgerbus
VACANCES FAMILIALES
Les prochaines
vacances familiales auront lieu l’été prochain en Bretagne, du 31 juillet
au 7 août, à STEREDEN, dans les Côtes d’Armor. L’hébergement se fait en chalet.
La mer est à moins de
7 familles allemandes de Kirchheim et 3 familles
de Rambouillet se retrouveront donc pour passer ensemble d’agréables moments.
BÜRGERBUS
Le traditionnel
« Bürgerbus » se déplacera à Kirchheim pour l’Ascension du 13
MAI AU 16 MAI 2010. Retenez cette date dès à présent. Un courrier vous
parviendra prochainement.
Nos amis
pompiers feront également le déplacement à la même période.
Rencontre des jeunes des écoles primaires en 2010
Comme chaque année depuis 20 ans, une rencontre est
organisée entre les enfants des écoles primaires de Rambouillet et les enfants
des écoles primaires de Kirchheim et Hochdorf dans le Baden Württemberg.
Rambouillet Hochdorf Kirchheim
Elle se déroulera cette année, comme il y a deux
ans, en Allemagne à Hepsisau, pendant les vacances de printemps, du 17
au 23 avril 2010.
Hepsisau est un petit village situé à quelques
kilomètres au sud est de Kirchheim unter
Teck.
Vue sur le
village Le village
Le centre d’accueil de Lichteneck se trouve en
bordure de forêt à l’extérieur du village sur la pente de la colline. Il a été
entièrement rénové récemment et offre un confort très agréable.
Entrée du
centre Au 1er
étage, nos chambres
Les enfants qui
s’inscriront à ce séjour rencontreront chaque jour des enfants allemands. Ils
participeront ensemble à de nombreuses activités culturelles et
sportives :
Ces activités
permettront à ces enfants d’apprendre à se connaître et de découvrir la vie
locale. Un pique-nique est prévu avec les familles des enfants de Hochdorf
apprenant le Français.
Nous limitons à
18 le nombre de participants. Ils seront encadrés par trois adultes (2 Français
et 1 Allemand)
Pour les
familles, le coût du séjour s’élève à 340 € (100 € à l’inscription et 240 € que
vous pouvez régler en plusieurs fois).
Il n’est pas
nécessaire de parler allemand pour participer à ce séjour.
Si vous souhaitez que votre enfant participe à ce
séjour ou si vous souhaitez plus de renseignements, contactez Madame Loiseau
par téléphone 01
30 41 25 53 ou 06 12 86 30 30
par mail simone.loiseau@free.fr
Il y a 20 ans, la chute du mur de Berlin
Le mur de Berlin (Berliner Mauer),
« mur de la honte » pour les Allemands de l'ouest et « mur de
protection antifasciste » d'après la propagande est-allemande, est érigé
en plein Berlin à partir de la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République
démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant
de ses habitants vers la République
fédérale d'Allemagne (RFA). Le mur sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le
symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le Rideau de fer.
Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif
militaire complexe comportant sur
Mais… le 9 novembre 1989 de petits groupes se
forment autour des points de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. «
Vous avez entendu ce qu’a dit Schabowski ? » demandent-ils aux
gardes-frontières. En fin d’après midi, le SED
a annoncé que dès ce jour, un simple tampon suffisait pour se rendre à
l’Ouest.
A minuit, les
gardes-frontières entrouvrent les grilles. Débordés, ils ne jettent qu’un
regard distrait aux papiers qu’on leur présente. De l’autre côté du mur, les
Berlinois se rassemblent pour accueillir leurs voisins. Ils leur offrent à boire
et à manger. On crie, on chante, on rit, on pleure parfois aussi.
La chute du mur à la Porte de Brandeburg
Le lendemain,
Willy Brandt dira :
«Es muss
zusammenwachsen, was zusammengebört“ (ce qui appatient à un même ensemble doit
se développer ensemble).
La
réunification (Wiedervereinigen) est en marche…
Checkpoint Charlie en 2004
Le quartier de Kreuzberg
Vingt ans
passés à l’ombre du Mur ont fait de Kreuzberg « LE » bastion de la contre-culture
berlinoise,. Dans ce quartier toujours bohème mais pas encore bourgeois, on
vient s’amuser toute la nuit.
Le nom de Kreuzberg cache en fait plusieurs
quartiers bien différents. Le plus célèbre d’entre eux, c’est Kreuzberg en sa
partie SO 36 (il s’agit du code postal), le bastion de la contre-culture
berlinoise depuis les années 1970.
20 ans après la chute du Mur, les choses n’ont
guère changé finalement à Kreuzberg… Avant la guerre, ce faubourg industriel né
au 19e s., tardivement rattaché à Berlin, abritait déjà le cœur du SPD
berlinois.
En effet, avec ses nombreuses petites industries
et autres ateliers artisanaux, le quartier avait attiré des milliers d’ouvriers
en provenance de la Prusse de l’est. L’explosion de cette nouvelle population
urbaine conduisit d’ailleurs rapidement à saturation les fameuses Mietskasernen (casernes locatives) où les familles
s’entassaient à dix par pièce. À l’époque, on désignait péjorativement ces
populations, jetées sur la route par la révolution industrielle, de Sachsengänger, de « travailleurs errants ».
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les
bombardements dévastent ce district qui abrite, avec le quartier de Mitte, de
nombreuses institutions du Troisième Reich. Pendant la reconstruction de
l’après-guerre, les logements vétustes et délabrés qui ont survécu accueillent
les fameux Gastarbeiter : les « travailleurs invités »
turcs. Ils sont conviés dès la fin des années 1950 à contribuer au miracle
économique allemand. Ils vont s’établir définitivement à Kreuzberg et, chose
impossible en Turquie à l’époque, y créer leur propre business, du petit étal
de légumes méditerranéens à l’entreprise d’exportation de viande de kebab dans
toute l’Europe.
Kreuzberg est désormais considéré comme un
véritable Klein-Istanbul (un petit Istanbul) où les kiosques à döner sont
ouverts 24 heures sur 24. Le marché turc de Maybachufer (chaque mardi et
vendredi) continue d’être un temps fort de la semaine dans le quartier.
En 1961, l’édification du Mur, qui enserre Kreuzberg sur trois côtés, contribue
à enclaver un peu plus ce quartier de déshérités. Ceux qui peuvent déménager
plus à l’ouest ne s’en privent pas, laissant encore plus de place aux autres,
marginaux et idéalistes de tout poil…
À commencer par les artistes qui se regroupent à
partir de 1959 dans la galerie Zinke, située dans l’Oranienstrasse. On y croise parfois
le romancier Günter Grass. Tous ces créateurs profitent eux aussi des loyers
dérisoires, voire des squats, et surtout de la structure caractéristique des
immeubles de Kreuzberg, les Gewerbehöfe (« cours commerçantes »). Ces derniers
associent, derrière des façades respectables, des appartements destinés aux
foyers modestes et petit-bourgeois et d’innombrables arrière-cours qui
regroupent des logements ouvriers et surtout des ateliers artisanaux.
Aujourd’hui encore, il faut déambuler à travers
ces cours où toutes les façades sont recouvertes de carreaux de céramique
blancs et verts. On y a aperçu l’un des derniers exemples de toilettes du 19e
s. une petite casemate en brique rouge et en bois.
© G. Rouzeau/ViaMichelin
Plus fréquentes, les anciennes écuries (comme au
n°15 de la Adalbert Strasse), baptisées remise en allemand, abritent derrière
leurs grandes portes en bois les rares voitures du quartier. Dans ce quartier
baba et écolo et surtout fauché (le taux de chômage est le plus fort de tout
Berlin), on roule surtout à vélo et on marche.
La vitalité de Kreuzberg éclate dans les années 1970-1980. C’est l’époque où
l’on y croise Iggy Pop et David Bowie. Délaissant son costume de Ziggy Stardust
qui lui pèse, ce dernier entame d’ailleurs à Berlin une ascèse musicale qui
débouche sur l’un de ses meilleurs albums, Heroes, reflet de sa fascination
pour la musique électronique allemande et de sa collaboration avec un autre
amoureux de Berlin, Brian Eno. Tous fréquentent assidument un club mythique, le
SO 36, qui fête cette année ses 30 ans.
Contrairement au Mur, cette salle de concert est
toujours debout, malgré les menaces de fermeture pour tapage nocturne. Le
mouvement punk berlinois, extrêmement vivace, y fera ses premières armes.
Aujourd’hui, la programmation de ce club, qui ne
fonctionne pas comme une entreprise commerciale mais comme une association à
but non lucratif, va de la soirée mousse gay et turque (Gayhan, chaque dernier
samedi du mois) au rock pur et dur, en passant par la techno et le reggae. Le
dimanche soir, Café Fatal transfigure le grand hall du SO 36 en piste de
danse et accueille des danseurs de salon professionnels et des
amateurs.
Autre haut lieu de la vie culturelle de Kreuzberg,
l’ancien hôpital de Béthanie cache derrière ses magnifiques façades en brique
une résidence d’artistes où les vernissages ouverts à tous vont bon train.
Pour le reste, on trouve à Kreuzberg ,petits
cafés, restaurants de toutes nationalités, snacks bio, boutiques de fripes,
galeries d’art, librairies alternatives et centres culturels qui autorisent une
flânerie sans fin…
ancienne gare le monument
Il est idéal de commencer la visite du quartier
par la fameuse colline qui lui a donné son nom. Elle se trouve dans un petit
parc, Victoriapark, près de la station de S-Bahn Yorckstrasse. En haut on
trouve un petit monument avec une croix de fer (la fameuse « kreuz » !) d’où on
a une superbe vue sur le quartier.
La chute du mur : témoignage de Petra Rosenberg
“Ich bin ein Berliner !“
La célèbre phrase de
John F. Kennedy, prononcée sur la place de l’Hôtel de Ville de Berlin le 26
juin 1963, place qui porte depuis son nom, je l’ai entendue en
« live » dans cette foule immense, venue le voir et entendre ce qu’il
pouvait nous apporter comme réconfort deux ans après la construction du «mur de
la honte ».
Ce qui a été une géniale
métaphore pour le charismatique Kennedy est vrai pour moi : je suis née
dans cette ville côté occidental pendant le blocus de Berlin, qui a duré du 24
juin 1948 au 12 mai 1949. Nous avons survécu seulement par la mise en place du
pont aérien des alliés de l’ouest, car c’était l’Union Soviétique qui nous
avait infligé cet étranglement de la population d’un million et demi
d’habitants, qui n’avait ainsi plus de liaison avec son pays, la RFA, à
Voici donc le décor planté pour s’expliquer comment la suite a pu
arriver…
Vivre à Berlin dans les années 60 voulait dire vivre un paradoxe en
ce sens que la ville était divisée par une frontière à peine visible[3], en plein milieu, du nord
au sud, la partie orientale revenant aux Russes et la partie occidentale
revenant aux trois alliés : les USA, la Grande- Bretagne et la France.
Cette frontière était « perméable » car difficile à surveiller si on
se souvient que, en pleine ville, un trottoir d’une même rue appartenait à la
zone russe et l’autre à la zone américaine, par exemple !
Parfois la ligne de
démarcation passait même par une maison ainsi divisée en deux parties a priori
hostiles. Il était donc inéluctable que des milliers de personnes de la zone
Est se soient réfugiées à l’Ouest entre
1945 et 1961. Et comme il y avait beaucoup de « cerveaux » qui
choisissaient l’exil, les autorités de la RDA ont émis plusieurs options pour
remédier à cet état de fait. Leur idée depuis 1945 était, de toute façon,
d’envahir la partie Ouest un jour ou l’autre.
Bien que Berlin ne devait
plus jamais être la capitale d’une Allemagne (suite aux accords de Yalta en
1945), la RDA avait déclaré Berlin (leur partie orientale) leur capitale au
moment de la création de leur état le 7 octobre 1949. Mais ce n’était qu’une
petite partie de la ville et ce n’était pas très représentatif en tant que
capitale. Mais les trois alliés de l’Ouest ont veillé à ce que Berlin reste un
« statu quo » et un bel enjeu pour leur politique étrangère !
Pour les Berlinois c’était une situation très inconfortable, car à chaque
froncement de sourcils d’un des alliés, nous avions très peur pour notre
sort !
Jusqu’à la date du 13 août 1961, où nous avions compris que
désormais le monde sera vraiment coupé en deux, mais qu’au moins la menace de
la 3e guerre mondiale avait reculé. Les trois alliés de l’ouest
faisaient savoir qu’ils n’allaient pas riposter militairement contre la
séparation par un mur des deux Allemagne, bien que les Berlinois le
souhaitaient ardemment à l’époque. L’incompréhension régnait les premiers
jours.
Suite à l’information le
matin par les médias ce 13 août 1961 mon père m’a pris par la main et m’a
emmenée au Brandenburger Tor (Porte de Brandebourg) pour voir ...
Nous nous sommes trouvés devant un
« mur » de Vopos (police et armée de la RDA) qui campaient derrière
des rouleaux énormes de barbelés déployés aux aurores. Nous étions très proches
d’eux, à quelques mètres seulement, pouvions voir leurs visages, nous avons
essayé de leur parler, mais il était clair que l’ordre leur était donné de
rester impassibles.
Pendant 28 ans les Berlinois ont vécu avec cette « flèche dans
le dos », avec les drames quotidiens qui se déroulaient sur cette
frontière, avec la menace d’être à nouveau enfermés par un blocus ou de se
faire annexer un jour par la RDA, suite aux obscures négociations, qui
sait ?
Il est néanmoins vrai que depuis 1945, l’Allemagne de l’Ouest a
joué un rôle majeur bien que clandestin dans la vie de la population de la RDA.
Berlin, une véritable île au milieu de la RDA, était une antenne géante idéale
pour diffuser en permanence les informations et tous les programmes de la
télévision en direction des frères et sœurs de l’autre côté ! Ce « matraquage »
et la possibilité tardive pour les Berlinois de pouvoir leur rendre visite à
l’Est quelques jours par an, a porté finalement ses fruits. En 1989, après les
premières réunions encore confidentielles à l’église Nikolai à Leipzig, dans
toutes les grandes villes de la RDA les manifestations de plus en plus
rejointes par la population ont vu le jour. Les revendications étaient :
des élections libres, en finir avec la Stasi et pouvoir circuler librement
au-delà des frontières de la RDA. Les frontières de la Tchécoslovaquie et de la
Hongrie ont été démantelées entre temps, Gorbatchev avait amorcé en Russie sa
Perestroïka et n’empêchait plus ses états satellites de sortir du pacte
soviétique.
Il y avait un tel faisceau de circonstances fin 1989 que l’état totalitaire
de la RDA a plié sous la pression de sa population qui a mené d’une façon
exemplaire sa révolution pacifique, sans un seul tir, sans effusion de sang, ni
émeutes, mais dans le calme et la détermination. Au début les manifestants
craignaient pour leur vie, car la révolte ouvrière du 17 juin 1953 en RDA avait
été brutalement écrasée par les chars russes. Aussi les évènements de la place
Tian’anmen le 5 juin 1989 étaient très présents dans les mémoires… Mais les
temps avaient changé, l’ordre de tir pour l’armée en RDA n’était plus suivi par
les soldats en service, mais le risque demeurait que quelque chose viennent
encore troubler le cours de l’histoire…
Et finalement,
l’ouverture du mur est seulement arrivée par « mégarde » ! Un
communiqué diffusé à la télévision de l’Est par un d’un haut fonctionnaire du
parti unique SED, le soir du 9 novembre 1989, lu par ce même Günter
Schabowski, a semé la confusion au sujet de la nouvelle réglementation des
visas de sortie du territoire.
Ses paroles ont mis sur le champ des milliers de Berlinois de
l’Est, mais aussi de l’Ouest, en route vers les quelques passages possibles du
mur, car l’information a été évidemment tout de suite répercutée partout dans
les deux Allemagne.
Sous le poids des arrivants, littéralement, les militaires en garde
cette nuit-la ont du baisser les bras, sans ordre clair de leur hiérarchie de
toute façon, et ouvrir les passages, ce qui est arrivé à peu près vers minuit.
On se souvient encore de la folie et des étreintes au pied du mur des habitants
des deux systèmes politiques si différents, mais restés « EIN VOLK »
(un peuple).
Le mur n’avait désormais plus de raison
d’être, il a été très vite cassé et a disparu en un rien de temps. Aujourd’hui,
quand je reviens dans ma ville, je cherche inconsciemment avec mes yeux cette
ligne de démarcation, car tant que j’y vivais je n’ai rien connu d’autre. Il
reste encore des traits sur la chaussée ou des pavés à l’ancien emplacement du
mur, mais personne ne veut vraiment que ces temps là reviennent !!
Article rédigé par Petra Rosenberg, habitante du Canton de
Rambouillet depuis 25 ans et vivant en
France depuis 1973
Nous voilà dans la période des fêtes de Noël. Alors il faut vous compter la vie de cet arbre majestueux qui à fait couler beaucoup d’encre.
Ce bel épicéa à l’odeur si agréable, à plusieurs histoires toutes aussi belles les unes que les autres. On en parle sérieusement dans la ville de Sélestat en Alsace en 1521, on autorise à cette époque de couper les sapins verts pour Noël au cours de la nuit de la Saint-Thomas le 21 décembre.
A cette époque, l’église considérait le sapin de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne et cela jusqu’au 20ème siècle. Il existait aussi un rite païen lors des fêtes du solstice d’hiver, on décorait un arbre, symbole de vie avec des fruits, des fleurs et du blé ; bien plus tard on accrocha une étoile au sommet de l’arbre pour rappeler celle de Bethléem qui guida les rois mages.
Pour l’Allemagne c’est la princesse Palatine
belle sœur de Louis XIV qui a vainement
tenté d’introduire cet usage à la cour de Versailles. Mais c’est en 1738 que
Marie Leszczynski l’épouse de Louis XV qui de nouveau introduisit un sapin
décoré au château, d’ailleurs sans beaucoup plus de succès, et là encore il
nous faut attendre 1837 avec la
princesse royale Hélène De Mecklembourg pour qu’il soit installé aux Tuileries.
En 1841 Londres succombe aussi à cette tradition en faisant trôner un sapin au
château de Windsor avec l’assentiment de la reine Victoria et du prince Albert.
Puis se sont les Etats-Unis en 1850 à la Maison Blanche. Pour la petite
histoire c’est en 1880 que l’on a pu voir les premières décorations avec des
ampoules électriques, mais pas dans tous les foyers, car le prix d’une guirlande représentait un salaire
hebdomadaire moyen.
Sylvie WETZEL
La couronne de l'Avent appelée aussi couronne de Noël aurait été créée en Allemagne dans un orphelinat pour préparer les enfants à Noël. Elle est faite de plusieurs branches de sapin, de laurier, de gui, de houx, on l'orne de pommes de pin et de décorations de Noël.
On pose dessus la couronne 4 bougies une pour chaque semaine de l'Avent.
La
tradition veut qu'on allume la première le premier dimanche de l'Avent,
le dimanche suivant on rallume la première et la deuxième bougie, puis on
continue pour les deux dimanches restants. Le dimanche qui précède Noël les
quatre bougies sont allumées.
Au
début on suspendait la couronne au plafond, ou on la déposait sur la table.
Aujourd'hui, on les met aux fenêtres ou sur les portes des maisons en signe de
bienvenue.
En
lisant le Teckbote[4]
A Kirchheim une poignée d’enfants d’école primaire suit un cours de français
(d’après un article du Teckbote du 8
octobre 2009, extraits )
EVEILLER
L’AMOUR DE LA LANGUE FRANCAISE PAR LE JEU
Une mélodie très prégnante.. Les petits ont la cassette à la maison et elle tourne en boucle. Ils sont familiarisés avec les sonorités de la langue française ; C’est le sens et le but de ce cours de français que Jutta Kolher de Kirchheim offre maintenant aux élèves de classes primaires. Sa théorie s’appuie sur l’idée que l’attrait phonétique doit être développé très tôt pour imprégner positivement les cellules nerveuses. En clair plus l’enfant sera confronté tôt avec une langue étrangère, plus l’apprentissage sera facile. Jutta Kohler a de bonnes expériences avec l’anglais. Elle applique la méthode Helen Doron depuis 7 ans. Très jeunes, les petits entendent les sonorités étrangères et ils les absorbent au même titre que la langue maternelle. Naturellement 45 minutes d’anglais ou de français par semaine ne suffisent pas. Ce qui est très important, ce sont les cassettes que l’on fera tourner aussi souvent que possible à la maison.
Jutta Kohler n’accepte pas volontiers le terme d’apprentissage. Tout vient en jouant. En tant que mère de 4 enfants elle sait bien que la pression nuit plus qu’elle n’apporte. Elle dispose du matériel nécessaire pour 7 ans d’anglais. Elle connaît beaucoup d’enfants depuis longtemps, quelques-uns ont commencé quand ils étaient bébés, d’autres quand ils étaient de petits enfants….
Elle a toujours pensé à élargir cette méthode à une autre langue, le français. Il n’a jamais été question qu’elle fasse elle-même l’enseignement. Elle rencontra alors une parisienne, Corinne Weber et elle firent équipe. Depuis peu, ensemble elles ont démarré un cours puis un deuxième, puis un troisième et un quatrième. Dans le cours on ne parle que français. Cela doit être amusant, au premier plan il y a donc les jeux. Les devoirs à la maison sont tabous et d’ailleurs inutiles, les enfants étant très motivés. L’expérience montre que les filles fréquentent plus les cours de langue que les garçons. Est-ce parce que les parents de garçons privilégient pour eux les activités corporelles et de plein air ? …
Eveiller la joie dans la proximité du français et l’intérêt pour la France est aussi un but important pour Corinne Weber.
Traduit par Josette Fauchet.
LE
CD DE NOEL DU PAPE BENOIT XVI
Le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger de son nom d’état civil) a travaillé pour ce disque sur le thème de « Alma Mater ».
Il l’a dédié à Marie, mère de Dieu. L’une de ces prières, le Pape la chante à la cathédrale de Saint Pierre à Rome.
Ce CD est placé sous le signe de la diversité : on entend ainsi, pour les textes proposés, différentes langues, entre autres le portugais, le français et l’allemand. Par ailleurs l’orchestre philharmonique de Londres le « Royal Philharmonic Orchestra » a contribué à promouvoir la musique venant de compositeurs de différentes nationalités.
La société londonienne, comme par des stars du rock comme Guns N’Roses et le groupe Nirvana, s’est chargée de l’enregistrement et de la distribution du disque. « Beaucoup de personnes seront surprises par la beauté de ce disque », a dit Ricardo Fernandez, le PDG britannique. La recette sera consacrée à l’enseignement de la musique pour des enfants pauvres dans le monde entier.
Le Pape lui-même est mélomane. Il aime joue du piano, Mozart de préférence, dès qu’il a un moment de loisir dans sa résidence d’été à Castelgondolfo.
LA
MAGIE D’UN CORTEGE DE NUIT DE CENTAINES DE LAMPIONS
Une
coutume ancestrale s’est encore perpétuée cette année à Kirchheim et ailleurs
en Allemagne : le cortège de lampions des enfants.
A partir de la fin d’octobre jusqu’au mois de novembre, à la nuit tombante, les enfants sortent dans la rue avec leur lampion et avec une citrouille sculptée, allumés à l’intérieur par une petite bougie.
Partout en Allemagne les enfants connaissent la chanson qu’ils chantent à l’occasion de cette sortie :
« Laterne,
Laterne, Sonne, Mond und Sterne.
Cette chanson parle de la lune, du soleil, des étoiles et de la lumière que portent les enfants : la lanterne. Une fête de la lumière, voilà ce que l’homme est capable de créer au moment de l’année le plus sombre, quand la nature semble être morte. La chanson parle dans une de ses strophes :
« Da oben leuchten die Sterne, Là-haut ce
sont les étoiles qui illuminent le ciel.
Da
unten leuchten wir » ! Ici, en bas,
c’est nous qui illuminons la terre.
Traduit par Ruth Vartanian
La langue allemande séduit à nouveau les jeunes Français
Extrait des
Echos du 03/11/2009
C’’est un petit changement que le
ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, ne s’est pas privé de souligner
hier, en recevant les recteurs des différentes académies allemandes :
l’apprentissage de la langue de Goethe est en légère hausse.
En 2009, 823 7 collégiens et lycéens étudient
l’Allemand, soit 15,4 % des élèves du secondaire, contre 15,3 % en 2008.
« L’Allemand est la seule des trois premières langues enseignées en France
– anglais, espagnol, allemand – à avoir progressé depuis 2006 »,
pointe-t-on au ministère de l’Education nationale. Signe de la dynamique,
90 567 élèves de sixième étudient l’allemand, soit une augmentation de
22,8 % par rapport à 2003, où ils n’étaient que 73 763.
Ce n’était pas gagné d’avance, tant l’allemand
avait été au début de la décennie, délaissé par les écoliers français. En 2000,
il était encore étudié par 18,2 % d’entre eux. Difficulté de l’apprentissage,
austérité de la langue et de la culture, rappel d la période nazie : cette
langue pâtit depuis longtemps de clichés tenaces. Et son utilité a pu détourner
un certain nombre de collégiens pour l’espagnol ou le chinois constituent un
apprentissage beaucoup rentable car parlé par des populations plus nombreuses.
Autant d’anomalies – au vu des liens politiques et économiques tissés entre la
France et le pays le plus peuplé de l’Union – que les gouvernements des deux
pays ont entrepris de lever en annonçant, en 2004, une série de mesures destinées à soutenir l’apprentissage des deux
langues dans leurs pays respectifs : accroissement des échanges entre
élèves, communication accrue auprès des parents, possibilité de passer le
double diplôme baccalauréat-Abitur…Un manuel d’histoire commun aux deux pays a
aussi été lancé. Disponible depuis 2006 pour les classes terminales et 2008
pour les premières, il sera accessible aux secondes à la rentrée 2010.
Enfin, les «classes bilingues »,
dispensant à part égale un enseignement en français et en allemand, ont été
renforcées : 8,2 % des élèves de 6ème, soit 64 544 élèves, y sont
scolarisés, soit trois fois plus qu’en 2004. Des facteurs auxquels il faut
rajouter les récent succès des produits culturels allemands, tant au cinéma
(« La Vie des autres », « Good Bye Lénine ») que sur le
plan musical (Tokio Hôtel).
Alors que l’Allemagne constitue toujours le
premier partenaire commercial de l’Hexagone, les germanophones pourraient avoir
de beaux jours devant eux, insiste-t-on par ailleurs à l’Education
nationale. » On manque de salariés maîtrisant l’allemand, cela peut être
un réel avantage de le parler du point de vue
professionnel », relève Heiner Zumbasen, de l’association des
professeurs d’allemand en France. Selon une étude publiée en 2008 par la
Chambre de commerce et d’industrie franco-allemande, l’allemand apparaît comme
la deuxième langue la plus recherchée à « court terme » par les
patrons de PME : 17,5 % des chefs d’entreprise y font mention, contre 45 %
pour l’anglais.
Une recette : Le Donauwellen (vagues du Danube)
INGREDIENTS :
5 œufs
1 sachet de
sucre vanillé
1 sachet de
levure
2 bocaux de
cerises griottes
F
Mélanger le beurre, le sucre, les œufs et le sucre vanillé
F
Mélanger la farine et la levure, les incorporer à la première préparation
et bien mélanger
F
Etaler la pâte sur la plaque du four garnie d’un papier sulfurisé,
F
Disposer les cerises dessus et bien les enfoncer,
F
Faire cuire 20 ou 30 minutes à 200 ° ou thermostat 6.
CREME AU BEURRE
Préparer une crème
à la vanille avec ½ litre de lait et un sachet de poudre. Laisser refroidir.
Mélanger
Etaler sur le
gâteau et terminer par un glaçage au chocolat noir.
C’est délicieux
et ressemble un peu à la forêt noire. Vous pouvez ajouter un peu de kirsch, ce
sera encore meilleur !
COMITE DE JUMELAGE RAMBOUILLET-KIRCHHEIM unter TECK Siège social : Hôtel de Ville 78120 RAMBOUILLET http ://rbt.kirch.free.fr
Membres du bureau |
|||
Président |
Michel GRALL |
12, rue de Yvelines 78120 RAMBOUILLET |
01 30 88 65 44 |
Vice-présidente |
Jeannine LEPROUST |
47, rue du Clos Batant 78120 RAMBOUILLET |
01 30 59 82 19 |
Trésorière |
Liliane PARIS |
29, rue Chasles 78120 RAMBOUILLET |
01 34 83 30 03 |
Secrétaire |
Jean-Luc GUYOT |
23, rue G. Lenôtre 78120 RAMBOUILLET |
01 30 41 17 18 |
Sports |
Maurice REGIMBART |
9, rue de la Paix 78120 RAMBOUILLET |
01 30 41 03 68 |
Membres du conseil
d’administration |
|||
J-Pierre BLANCHELANDE |
9, résidence Lenôtre |
78120 RAMBOUILLET |
01 30 59 26 39 |
Hortense CAILLY |
4, av. du Général Leclerc |
78120 RAMBOUILLET |
01
34 83 01 84 |
Josette FAUCHET |
9, rue Fernandel |
78120 RAMBOUILLET |
01
30 41 02 69 |
Bürgerbus |
|
|
|
Sylvie WETZEL |
Plateau de la Diane 1, rue St Roch |
28230
EPERNON |
02
37 83 49 94 |
Relation
chorales |
|
|
|
Anne JOSSET |
14, rue de la Providence |
78120 RAMBOUILLET |
01
34 83 14 48 |
Relation
écoles primaires |
|
|
|
Simone LOISEAU |
7, rue de la Corne du Cerf |
|
01
30 41 25 53 |
Relation
collèges |
|
|
|
Ruth VARTANIAN |
1, rue Henri Levasseur |
78120 RAMBOUILLET |
01
30 59 81 71 |
Relation Lycées |
|
|
|
Pascale GODENIR |
14, rue Maurice Dechy |
78120 RAMBOUILLET |
01
34 83 35 92 |
Vacances
familiales |
|
|
|
Sylvia GENONCEAU |
56, rue Victor Hugo |
78120 RAMBOUILLET |
01
30 59 29 42 |
Panneau
Jumelage |
|
|
|
Jean-Pierre PAVUÉ |
5, rue de la Prairie |
78120 RAMBOUILLET |
01
30 41 15 48 |
Diffusion
du bulletin |
|
|
|
Louis LEPETIT |
8, square Vincent Scotto |
78120 RAMBOUILLET |
01
34 85 93 48 |