Présentation du projet

Tour du monde de Thomas, seul et en stop, de septembre 2006 à septembre 2007



L'idée du tour du monde

L’idée de faire un tour du monde n’est pas nouvelle mais jusqu’en février 2005, je n’avais parlé à personne de ce projet. Totalement saugrenu, trop fou, forcément hors de portée… Je dois avouer que mon implication dans l'association BEST (Board of European Students of Technology) m’a complètement décomplexé : le fait de travailler dans une ambiance internationale, de rencontrer des européens de toute part donne des idées… Et puis le projet a fini par devenir une évidence, un flash : c’est une chose incontournable à faire et c’est maintenant ou jamais !



Quel tour du monde ?

Il y a mille et une façons de voyager. Pour moi, ce sera l’option « aventure ». Je ferai mon tour du monde en stop et je ne dormirai à l’hôtel que lorsque je n’aurai pas d’autres choix. Je ne prendrai l’avion que pour traverser les océans et les zones non praticables.

J’ai choisi de faire du stop pour des raisons économiques bien sûr - cela ne coûte rien ! - mais aussi et surtout pour rencontrer un maximum de personnes. Je me suis mis au stop l’année dernière et j’avoue être devenu un inconditionnel : à chaque fois ce sont des rencontres étonnantes, le plus souvent avec des gens ouverts d’esprits qui ont eux même utilisé ce mode de déplacement dans leur jeunesse. C’est aussi une façon de tourner en dérision la peur qui gangrène et paralyse nos sociétés : peur de l’agression, peur de l’autre, peur de prendre des risques etc. Je tiens à préciser que je ne me sens pas pour autant spécialement courageux. Il y a tout simplement certaines questions que je ne me pose jamais. Serait-ce de l’inconscience ? Je ne crois pas. Je suis seulement prêt à prendre le risque de me faire voler mes affaires et à me retrouver sans rien dans un pays inconnu.

Afin d’être cohérent dans ma démarche, je voyagerai seul. C’est la garantie de rencontres et d’échanges avec un maximum de personnes. C’est aussi plus facile d’être pris en stop lorsque l’on est seul.



Pourquoi maintenant ?

Je suis actuellement en deuxième année d’école d’ingénieur. En septembre prochain, il ne me restera plus qu’un trimestre à l’école avant de partir en projet de fin d’étude en entreprise. Avec ce PFE, j’aurai déjà un pied dans la vie active, avec peut être déjà des offres de travail. Je pense donc qu’il serait inopportun de prendre une année de césure à l’issue du PFE.

Bien sûr, c’est aussi possible de prendre un congé sabbatique plus tard dans sa vie. Des dispositions juridiques le permettent mais je ne me fais pas d’illusions à ce sujet : une fois lancé dans la vie active, beaucoup de choses s’enchaînent et peuvent fortement contrarier de grands projets comme celui-ci : carrière, famille, enfants etc.

Pour toutes ces raisons, l’année de césure entre la deuxième et la troisième année d’école d’ingénieur me paraît idéalement située.



Un tour du monde, pourquoi faire ?

Pour le goût du voyage ! J'ai eu la chance de beaucoup voyager dans le cadre scolaire mais aussi familial. Mes nombreux voyages, principalement en Europe mais aussi aux Etats-Unis n’ont pas étanché ma soif de découverte, bien au contraire.

Pour échapper à la routine ! En d’autres termes, vivre de manière plus intense, moins programmée, en mettant son petit confort personnel entre parenthèses. C’est une occasion unique d’essayer d’échapper au confort mais aussi aux contingences qui altèrent notre comportement et qui nous empêchent de nous ouvrir vraiment aux autres.

Pour apprendre à connaître les autres ! Se confronter à d’autres cultures, d’autres façons de penser, c’est extrêmement enrichissant. « Je reviendrai sans le sou mais plus riche. »

Pour apprendre à se connaître ! Je mène actuellement une vie assez trépidante qui me laisse finalement peu de temps pour réfléchir, me poser. Ce voyage est aussi une quête de soi, pour mieux s’ouvrir aux autres.

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